jeudi 10 septembre 2009

Laos, le sud : Don Det, Pakse, Champasak, et Savannakhet

Voici les liens des différents albums photos du sud du Laos :


















Vendredi 7 Août – Kratie (Cambodge) / Don Det (Laos)

Ce matin, nous partons pour le Laos à 7h. Pour ne pas partir le ventre vide, nous étions à 6h30 à l’ouverture du café occidental proche de notre hôtel. Un minibus est venu nous récupérer à 7h à l’hôtel. Nous avons pris plusieurs personnes en ville et nous sommes partis direction la frontière du Laos, à 7 occidentaux. La frontière ne ressemblait à aucune des frontières que nous avions déjà vu ! il s’agissait de deux petites maisons avec chacune une barrière devant pour marquer la frontière. On était déjà averti que la plupart du temps les douaniers demandent de l’argent pour laisser passer. Ca n’a pas loupé. Nous avons du payer 1 US$ du côté cambodgien, et 2 US$ du côté Laos… ça reste correct, suivant l’instant, cela peut monter jusqu’à 10 US$ à une frontière. On a rencontré une chinoise qui avait passé la frontière 5 minutes avant nous, et ils lui ont fait payé 1 US$ de plus que nous pour sortir du Cambodge.
Nous avons attendu un bon moment du côté du Laos, que notre minibus arrive. 30 minutes après, nous étions arrivés au bord du Mekong pour prendre un bateau pour arriver à Don Det. Après 30 minutes de traversées, nous étions à Don Det. Nous avons fait diverses guesthouse, nous en cherchions une conseillée par le Lonely Planet. Nous ne l’avons pas trouvé, on en a pris une au hasard, qui n’était pas chère. 20 000 kips la nuit pour un bungalow d’une personne, soit un peu moins de 2€. Cela reste correct ! Il n’y a, par contre, juste un toilette pour l’auberge, qui fait en même temps douche, à l’eau froide bien sur. Cela fera bien l’affaire pour une nuit. Nous sommes allés manger au restaurant d’à côté, le notre n’avait pas l’air des plus fameux. J’ai mangé du poulet avec des légumes, au curry. Il a fallu 1h avant que nos plats arrivent, mais au moins il était bon.
Nous avons loué des vélos, et avons pris la route vers le nord de Don Det, notre île. Sur le chemin, il y avait un endroit où des buffles d’eau étaient entrain de se noyer… Ils étaient accrochés par une corde à la berge, et avaient dû tomber dans la boue et glisser dans l’eau. Ils essayaient de remonter comme ils pouvaient mais n’y arrivaient pas, et étaient obligés de faire de bonnes apnées sous l’eau. Du fait que je reste à regarder ça, désespéré pour ces pauvres bêtes, un pécheur qui était un peu plus loin est venu tirer leurs cordes pour leur montrer le chemin pour sortir de l’eau. Un peu plus loin, je suis tombé sur une ferme avec un cochon accroché à un arbre. Nous nous y sommes arrêtés. Le fermier, un cambodgien bien âgé, nous a prédit notre avenir et dit notre passé. Soit disant, 2008 était pour moi une mauvaise année, beaucoup de malchance. Par contre 2009 est très bien. Et en 2012, c’est le mariage ! Même si je ne crois pas un instant à ce genre de choses, c’était quand même captivant de le voir dessiner au sol ses cercles pour nous sortir nos bonnes et mauvaises années, et l’année de notre mariage !
Arrivé au nord de l’île, nous avons pris un pont pour rejoindre la suivante, Don Khon. Sur cette autre île, nous avons vu de grandes chutes d’eau. Il s’agit d’un des endroits où le Mekong est le plus fort.
J’ai eu le droit à plusieurs dérayages… pour changer ! Retour avant le coucher du soleil sur notre île, rendre notre vélo, et acheter les billets de bus pour monter un peu plus au nord le lendemain, à Champasak. Sur le retour, nous avons vu une grand-mère entrain de pêcher. Nous nous sommes arrêtés un moment à côté d’elle. Thibault a essayé de pêcher, il semblait y avoir beaucoup de poissons… au final, c’est parce que la grand-mère a le coup de main, parce qu’il n’a pas réussi à en sortir plus d’un de l’eau. Nous avons passé la  soirée dans le restaurant/bar à côté de notre auberge, avec quelques occidentaux (israéliens, écossais, allemands…). Le soleil se couche tellement tôt, vers 18h, qu’à 21h, on a l’impression qu’il est déjà 1 ou 2h du matin. Retour à nos bungalows pour une bonne nuit. Nous avons des hamacs dehors, où nous avons pu faire une pause en début d’après-midi. C’est la première nuit que nous faisons avec des moustiquaires, mais étant au bord du Mekong avec de l’eau en dessous des planches des bungalows, il faut mieux faire attention.


Samedi 8 Août – Don Det / Champasak

Notre bus est à 11am, cela nous a laissé le temps d’une grasse matinée et d’un bon petit déjeuner baguette+confiture. Nous avons d’abord pris une barque pour rejoindre le continent, ensuite un minibus, et vers 2h, notre bus nous a fait descendre en disant que nous étions à Champasak, nous étions que 2 à y aller. En fait, ils nous avaient menti, nous étions en face de Champasak. Il restait encore un bateau à prendre, et un tuk-tuk jusqu’au centre de Champasak. Nous avons négocié la fin du trajet pour 1,50€. Nous sommes arrivés dans une des deux auberges conseillées par le Lonely Planet vers 15h. Quelques minutes plus tard, après une douche, nous étions déjà sur nos motos louées pour la fin d’après-midi, pour aller à Wat Phu Champasak. Il s’agit des plus grandes ruines historiques au Laos, toujours datant des Khmers. C’était seulement à 15 minutes du centre de Champasak. Nous avons eu le droit à un bon orage arrivé sur place !
Nous avons décidé avec Thibault, que demain, nous allions nous quitter. Cela fera 6 mois que nous avons pris notre avion à Paris direction Beijing, mais nous avons maintenant envie de voyager tout seul, et nous nous retrouverons quelques semaines plus tard en Thaïlande. En cas de problème, il y a toujours internet pour se joindre et se retrouver !

J’ai réfléchi à mon programme pour les jours suivants en bouquinant le Lonely Planet, j’ai prévu pour les 4/5 jours à venir de remonter vers le centre du Laos. Je vais d’abord aller demain à Pakse, par le public bus de 8am. Ensuite remonter le lendemain à Savannakhet. Puis Tha Khaer, puis Vientiane. A Tha Khaer, il y a un des 4 plus beaux sites touristiques du Laos. Ensuite je passerai quelques jours dans les montagnes du nord, où la culture chinoise est plus forte. J’ai envie de découvrir la forêt, dormir dans des endroits de plus en plus typiques, faire des ballades à dos d’éléphants, etc.



Dimanche 9 Août – Champasak/Pakse


Ce matin nous nous sommes quittés avec Thibault comme convenu. J’ai pris le bus de 7h30 pour Pakse. C’était un bus public, j’étais le passager de trop, debout à l’arrière du bus public ! J’ai fait la rencontre de 3 françaises en vacances au Laos pour 3 semaines. J’ai pu leur poser plein de questions, demandé des conseils, pour organiser au mieux mon séjour au Laos. Elles habitaient toutes les 3 à Paris (dont une à Jules Joffrin, à côté de chez moi), et avaient fait ensemble leurs études à Grenoble. On a bien discuté, cela fait plaisir de parler avec des françaises. Il y avait également une lao qui parlait très bien le français, elle l’étudiait à l’université. Le bus public a pas été très rapide… Son pot d’échappement soufflait noir, c’était sympa pour les odeurs ! Lorsque nous avons pris le bateau, nous sommes montés avec le bus public sur le bateau. Une mère lao a vite obligé ceux sur son chemin à descendre, son bébé était entrain de faire ses besoins dans le bus ! ah les enfants en Asie J. Arrivée à Pakse, nous n’étions pas dans le centre, il fallait marcher un bon kilomètre jusqu’au centre-ville. J’ai fait cette marche avec une chinoise qui habite Hong Kong. Pour le coup, elle n’aime pas qu’on dise qu’elle est chinoise, elle est hongkongaise. Alors que tous les hongkongais que nous avons rencontré avant, ne comprenait pas pourquoi on disait que ce n’était pas la chine Hongkong, que le fait qu’il fasse un visa pour pouvoir rentrer en Chine, n’était pas une raison suffisante…
J’ai trouvé tout de suite mon auberge. Il y avait de la place, c’est la moins chère de la ville. Je suis parti au café international de la ville, manger un plat de carbonara et tester le café lao cultivé dans le plateau bolivien à quelques kilomètres, censé être très bon. Le plat de pâtes était mon premier depuis longtemps… le café était bon, en effet.
Je me suis baladé ensuite dans la ville. J’ai croisé Thibault qui était toujours avec ses affaires, il n’avait pas encore trouvé d’hôtel. Il s’était concentré sur sa location de motobike. J’ai continué à tourner en ville, allé faire du change. Il s’est mis à pleuvoir, alors je me suis arrêté sous une station de bus à l’abri, à feuilleter le Lonely Planet. J’ai une idée plus précise de ce que je vais faire les jours suivant.
Je me suis fait une bonne sieste durant l’après-midi, j’étais capout (l’écriture de ce mot m’est inconnue…). Je suis retourné me balader du côté du Mekong cette fois-ci, le soleil doit se coucher dans 2h. J’ai recroisé Thibault, il avait trouvé une auberge et allait filler à Pakson. J’ai marché encore un peu jusqu’à un cul de sac. Des enfants sont venues me voir avec des skateboards, ils voulaient une démonstration. Manque de pot pour eux, j’ai jamais été capable de tenir sur des patins à glaces, à roulettes (sauf les Fisherprice bleus et jaunes, réglables, à 4 roues, que tout le monde a eu dans son enfance), ou un skateboard. Ils étaient déçus mais ils connaissaient quelques mots d’anglais et se sont amusés à les ressortir. On a eu du mal à communiquer, c’était beaucoup de Sabadi (bonjour en Lao), mais c’était sympa. Ensuite un papy en vélo est venu me dire bonjour, il avait appris le français à l’école, petit, mais se rappelait de presque rien. A mon avis, cela lui faisait juste plaisir de venir dire qu’il avait appris le français, et de s’entrainer à dire bonjour et quelques mots. Par contre, il comprenait bien ce que je lui disais. Je lui ai demandé quelle était l’origine de la langue et écriture du Laos. Et il m’a dit que la langue du Laos venait de l’Inde, comme le Cambodgien. Il devait partir, il devait aller au travail… Ensuite, j’ai traversé un pont pour prendre photos du Mekong, et là un lao d’environ 50 ans m’a accosté dans un bon français. Cela fait 32 ans qu’il habite Paris, et est à Pakse pour venir voir sa mère, âgée, et ses frères et sœurs encore sur place. On a bien discuté, c’était super intéressant de l’entendre raconter sa vie. Il a tenue à ce que je l’accompagne jusqu’à la maison de ses parents, en traversant ainsi son village.
On s’est baladé un bon quart d’heure ensemble. Il était tellement content de voir un français ici, et moi de rencontrer un lao/français pour me faire rentrer dans l’intimité de leur vie ! Arrivée à sa maison, j’ai eu le droit à un bon thé froid, vraiment bon. Je n’avais pas encore testé. Après quelques discussions, il m’a expliqué qu’il partait le lendemain pour le Vietnam, pour rendre visite à une de ses sœurs qui habite là-bas (ils sont d’origine vietnamienne, mais ont toujours vécu au Laos). Comme il n’était là que depuis 5 jours, et devait repartir, et était le seul à parler français de sa famille, j’ai tenu à les quitter pour qu’il profite de ses proches au maximum avant de les quitter, c’était son dernier soir en famille ici. On a échangé nos coordonnées pour que je puisse lui envoyer la photo  de famille que j’ai tenu à prendre avant de partir, en souvenir de ce  passage chez eux.
Il m’a ensuite raccompagné jusqu’à la route principale, je voulais qu’il retourne le plus vite possible vers sa famille. A mon avis, il ne va pas y revenir avant l’été prochain, alors il n’est pas venu passer 5 jours ici pour passer une soirée avec un français ! Il était en tout cas très accueillant. Il m’a emmené dans une autre famille avant de partir, où la mère était entrain de cuisiner dehors. Cela n’avait pas l’air mauvais. Il m’a expliqué que la fille de cette dame, faisait des études au Laos, et partait depuis 3 ans faire un stage en France à Paris. Elle se débrouille bien ! Il m’a expliqué que si je voulais revenir l’année prochaine pour vivre dans cette famille avec cette fille, durant plusieurs jours, ce serai avec plaisir J. Cependant, je pense que c’est fini pour moi les voyages à l’étranger en Asie du Sud pendant quelques années, je vais me concentrer sur d’autres horizons si le temps me le permet à l’avenir.
Je suis ensuite parti à la recherche d’un restaurant local. J’ai fait une première rue indiquée comme la rue des restaurants locaux. J’en ai fait 2, ceux qui avaient l’air le mieux, il n’y avait pas de menu, et seulement deux plats aux choix : des nouilles natures, ou du riz nature. Je suis donc parti chercher un restaurant local conseillé par le Lonely. J’ai pris du bœuf sauté avec des tomates et des oignons. C’est un plat typiquement asiatique, que j’aurai pu trouver à Beijing à côté de mon appartement. J’ai testé leur milkshake au coing. A défaut d’avoir mangé de la confiture de coing depuis longtemps, j’ai voulu un milkshake. Le goût était celui de la poire, mais c’était bon quand même.
De retour à l’hôtel, j’ai étudié mon voyage au Laos et en Thaïlande. J’ai bien avancé, il me restera juste la partie dans les îles de Thaïlande à prévoir. Je n’ai pas les horaires de bus de nuits dans mon guide, il n’y en avait pas à l’époque. Si cela peut me faire gagner du temps, je n’hésiterai pas en prendre plusieurs. Je changerai peut être l’ordre des villes, en faisant Vientiane, Luang Prabang,  puis Vang Vieng en redescendant pour Huay Xai pour passer en Thaïlande.




Lundi 10 Août – Pakse/Savannakhet


Le réveil a été dur… je suis parti pour finir à 7h30 de l’auberge, arrivé à 8h à la gare routière. Je pensais qu’il y en avait un toutes les heures, mais pour finir les horaires avaient changé. J’ai été chanceux, le premier de la matinée était à 8h20 ! parfait J. Mon petit déjeuner sera sur le pouce, avec un yaourt à boire bien frais à la fraise, en brique, 0,18€.
Je suis donc monté dans ce vieux bus… Bus au Laos = pare-brise brisé et réparé avec du scotch J + musique locale à fond + installation sonore conséquente (amplificateur et caisson de basses, table de mixage, grosses enceintes à l’avant, au milieu, et à l’arrière !). Nous étions environ 10 passagers, dont 2 occidentaux : une norvégienne qui devait bien avoir 60 ans, et moi-même. Elle m’a surpris à voyager toute seule, mais elle avait du temps. Elle doit être à la retraite. On appelle ces bus, des bus publics. Mais en fait il n’y a jamais bien plus de passagers. Ces bus sont plus utilisés pour transporter de la marchandise. Les  4 dernières rangées du bus étaient remplies de sacs à patates. Les soutes du bus, sont remplies de marchandises, de cartons, de bouteilles. Du coup ils posent les sacs au fond du bus sur les fauteuils. Le toit est surchargé, de fruits et légumes (patates, bananes…). Comme toujours en Asie, lorsque l’on quitte la gare, on perd une heure à rouler doucement dans la ville pour récupérer cette fois-ci, non pas des passagers, mais des marchandises à emmener à Savannakhet. On était censé faire entre 3 et 4h de bus, donc arriver entre 11h20 et 12h20. On est arrivé à 14h… je suis habitué, je ne me demande plus si le bus continue plus loin et que j’ai oublié de descendre, ça n’arrivera jamais, les gens dans le bus savent tous très bien où je vais, pour quelle destination j’ai payé, et me feront toujours descendre au bon endroit J. Arrivé à Savannakhet, j’ai partagé un tuk-tuk avec la norvégienne, on voulait tout les deux aller à la même auberge de jeunesse, recommandée par le Lonely comme étant la moins chère. Elle y avait déjà passé une nuit, et avait trouvé cela correct. La gare est à un bon kilomètre du centre, donc on ne pouvait pas faire cela à pied avec nos sacs. Durant le voyage en bus, j’ai réfléchi à mon programme. Suivant la taille de Savannakhet, je n’y passe que l’après-midi, et repars directement le soir même en bus de nuit pour Vientiane, la capitale du Laos. J’ai donc simplement posé mon sac à l’auberge de jeunesse, en disant que j’allais réfléchir. J’ai marché sur les bords du Mekong, fait les quelques places à voir et faire de la ville. A 16h, je n’avais déjà plus rien à faire, et cela faisait 2h que je marchais dans la ville. Je suis retourné à la gare routière, cette fois-ci à pied. Il faisait une chaleur… arrivé à la gare, ils voulaient me vendre leur VIP bus (bus pour les occidentaux avec la clim). Jusqu’à présent j’ai toujours pris les bus locaux, sans clim avec que de la ventilation, avec des locaux. Je préfère voyager comme cela, et en plus c’est moins cher ! Il n’y avait plus de place dans le bus VIP du soir, et comme je ne voulais pas partir le lendemain, ils m’ont vendu un ticket pour partir à 18h de Savannakhet, et arriver normalement à minuit à Vientiane. Je me suis dit que ce n’était pas grave d’arrivée de nuit… Je suis retourné à pied dans le centre de Savannakhet, pour récupérer mon sac à l’auberge.

En rentrant, je suis passé devant une maison où ils faisaient un grand barbecue. Ils avaient déjà essayé de m’arrêter à l’aller en me proposant une bière, mais j’avais refusé, je voulais d’abord me renseigner pour mon bus. Du coup, j’ai accepté cette fois-ci. Le chef de famille parlait un peu français, il l’avait appris à l’école et faisait son lettré devant sa famille, c’était marrant. C’est le pire français que je n’ai jamais entendu parler. Il inversait les syllabes, l’ordre des mots dans la phrase. Mais bon, il a quelques souvenirs de ce qu’il avait appris à l’école il y a longtemps, c’est déjà bien ! Il y avait ses 2 fils, ses 2 filles, des voisins, et déjà deux petits enfants. Il lui restait encore une fille à marier. Du coup, il a pensé à moi pour sa fille… avec beaucoup trop d’insistance, c’était gênant. Il me proposait de rester dormir chez eux, de passer la nuit avec sa fille, de voir comment ça se passait (elle ne parlait pas un mot d’anglais ni de français), et puis passer ensuite quelques jours chez eux. Je lui ai dit que ce n’était pas possible, que je devais partir dans 1h en bus pour Vientiane. Il a dit que je pouvais partir passer un moment avec sa fille dans la chambre tout de suite, je savais plus trop où me mettre J. J’ai donc expliqué que j’étais déjà engagé en France dans une relation amoureuse de longue date (papa maman, ne vous inquiétez pas, ce n’est pas vrai !). Et puis du coup je suis parti en les remerciant, sans trop trainer, parce que je voyais que ça ne lui plaisait pas trop que je refuse d’aller dans une chambre avec sa fille… C’est sur que pour certaines personnes, marier leur fille avec un occidental, de plus un français, comme ils aiment bien la France ici et qu’on est parti en très bon terme à la fin de l’époque coloniale, ça serai un bon plan. Il y en a plein d’occidentaux qui viennent chercher une femme en Asie aussi, ça arrange dans les deux sens. C’est pareil qu’en Russie ou d’anciens pays soviétiques, comme on peut le voir dans des reportages à la télé.

De retour à mon auberge pour prendre mon sac, je suis retombé sur mes 3 françaises de la veille, à Champasak ! Elles essayaient de se renseigner sur les treks au Laos, mais pour ce qui est de Savannakhet, je leur ai dit de ne pas trop compter sur l’office du tourisme pour donner des informations sur les autres régions du Laos, ils n’avaient déjà pas les bonnes horaires de bus pour aller à Vientiane, et je leur ai demandé des informations sur les treks à Kha Thaek, ils ne savaient rien… Comme d’après le Lonely c’est que des grottes, je saute cette ville, je préfère faire des treks ailleurs, je veux faire de l’éléphant J.

J’ai pris un tuk-tuk pour retourner à la station de bus, c’est la 4ème fois de la journée que je fais le trajet ! Ils faisaient une chaleur à l’arrêt dans le bus… vivement que l’on parte ! Le bus est encore chargé à bloc de fruits, légumes, et cartons. Il y a même 2 chèvres accrochées sur le toit du bus par une corde à leur coup… ce n’est pas très sympa pour les chèvres. Elles vont voyager comme cela pendant toute la nuit…