jeudi 10 septembre 2009

Laos, le sud : Don Det, Pakse, Champasak, et Savannakhet

Voici les liens des différents albums photos du sud du Laos :


















Vendredi 7 Août – Kratie (Cambodge) / Don Det (Laos)

Ce matin, nous partons pour le Laos à 7h. Pour ne pas partir le ventre vide, nous étions à 6h30 à l’ouverture du café occidental proche de notre hôtel. Un minibus est venu nous récupérer à 7h à l’hôtel. Nous avons pris plusieurs personnes en ville et nous sommes partis direction la frontière du Laos, à 7 occidentaux. La frontière ne ressemblait à aucune des frontières que nous avions déjà vu ! il s’agissait de deux petites maisons avec chacune une barrière devant pour marquer la frontière. On était déjà averti que la plupart du temps les douaniers demandent de l’argent pour laisser passer. Ca n’a pas loupé. Nous avons du payer 1 US$ du côté cambodgien, et 2 US$ du côté Laos… ça reste correct, suivant l’instant, cela peut monter jusqu’à 10 US$ à une frontière. On a rencontré une chinoise qui avait passé la frontière 5 minutes avant nous, et ils lui ont fait payé 1 US$ de plus que nous pour sortir du Cambodge.
Nous avons attendu un bon moment du côté du Laos, que notre minibus arrive. 30 minutes après, nous étions arrivés au bord du Mekong pour prendre un bateau pour arriver à Don Det. Après 30 minutes de traversées, nous étions à Don Det. Nous avons fait diverses guesthouse, nous en cherchions une conseillée par le Lonely Planet. Nous ne l’avons pas trouvé, on en a pris une au hasard, qui n’était pas chère. 20 000 kips la nuit pour un bungalow d’une personne, soit un peu moins de 2€. Cela reste correct ! Il n’y a, par contre, juste un toilette pour l’auberge, qui fait en même temps douche, à l’eau froide bien sur. Cela fera bien l’affaire pour une nuit. Nous sommes allés manger au restaurant d’à côté, le notre n’avait pas l’air des plus fameux. J’ai mangé du poulet avec des légumes, au curry. Il a fallu 1h avant que nos plats arrivent, mais au moins il était bon.
Nous avons loué des vélos, et avons pris la route vers le nord de Don Det, notre île. Sur le chemin, il y avait un endroit où des buffles d’eau étaient entrain de se noyer… Ils étaient accrochés par une corde à la berge, et avaient dû tomber dans la boue et glisser dans l’eau. Ils essayaient de remonter comme ils pouvaient mais n’y arrivaient pas, et étaient obligés de faire de bonnes apnées sous l’eau. Du fait que je reste à regarder ça, désespéré pour ces pauvres bêtes, un pécheur qui était un peu plus loin est venu tirer leurs cordes pour leur montrer le chemin pour sortir de l’eau. Un peu plus loin, je suis tombé sur une ferme avec un cochon accroché à un arbre. Nous nous y sommes arrêtés. Le fermier, un cambodgien bien âgé, nous a prédit notre avenir et dit notre passé. Soit disant, 2008 était pour moi une mauvaise année, beaucoup de malchance. Par contre 2009 est très bien. Et en 2012, c’est le mariage ! Même si je ne crois pas un instant à ce genre de choses, c’était quand même captivant de le voir dessiner au sol ses cercles pour nous sortir nos bonnes et mauvaises années, et l’année de notre mariage !
Arrivé au nord de l’île, nous avons pris un pont pour rejoindre la suivante, Don Khon. Sur cette autre île, nous avons vu de grandes chutes d’eau. Il s’agit d’un des endroits où le Mekong est le plus fort.
J’ai eu le droit à plusieurs dérayages… pour changer ! Retour avant le coucher du soleil sur notre île, rendre notre vélo, et acheter les billets de bus pour monter un peu plus au nord le lendemain, à Champasak. Sur le retour, nous avons vu une grand-mère entrain de pêcher. Nous nous sommes arrêtés un moment à côté d’elle. Thibault a essayé de pêcher, il semblait y avoir beaucoup de poissons… au final, c’est parce que la grand-mère a le coup de main, parce qu’il n’a pas réussi à en sortir plus d’un de l’eau. Nous avons passé la  soirée dans le restaurant/bar à côté de notre auberge, avec quelques occidentaux (israéliens, écossais, allemands…). Le soleil se couche tellement tôt, vers 18h, qu’à 21h, on a l’impression qu’il est déjà 1 ou 2h du matin. Retour à nos bungalows pour une bonne nuit. Nous avons des hamacs dehors, où nous avons pu faire une pause en début d’après-midi. C’est la première nuit que nous faisons avec des moustiquaires, mais étant au bord du Mekong avec de l’eau en dessous des planches des bungalows, il faut mieux faire attention.


Samedi 8 Août – Don Det / Champasak

Notre bus est à 11am, cela nous a laissé le temps d’une grasse matinée et d’un bon petit déjeuner baguette+confiture. Nous avons d’abord pris une barque pour rejoindre le continent, ensuite un minibus, et vers 2h, notre bus nous a fait descendre en disant que nous étions à Champasak, nous étions que 2 à y aller. En fait, ils nous avaient menti, nous étions en face de Champasak. Il restait encore un bateau à prendre, et un tuk-tuk jusqu’au centre de Champasak. Nous avons négocié la fin du trajet pour 1,50€. Nous sommes arrivés dans une des deux auberges conseillées par le Lonely Planet vers 15h. Quelques minutes plus tard, après une douche, nous étions déjà sur nos motos louées pour la fin d’après-midi, pour aller à Wat Phu Champasak. Il s’agit des plus grandes ruines historiques au Laos, toujours datant des Khmers. C’était seulement à 15 minutes du centre de Champasak. Nous avons eu le droit à un bon orage arrivé sur place !
Nous avons décidé avec Thibault, que demain, nous allions nous quitter. Cela fera 6 mois que nous avons pris notre avion à Paris direction Beijing, mais nous avons maintenant envie de voyager tout seul, et nous nous retrouverons quelques semaines plus tard en Thaïlande. En cas de problème, il y a toujours internet pour se joindre et se retrouver !

J’ai réfléchi à mon programme pour les jours suivants en bouquinant le Lonely Planet, j’ai prévu pour les 4/5 jours à venir de remonter vers le centre du Laos. Je vais d’abord aller demain à Pakse, par le public bus de 8am. Ensuite remonter le lendemain à Savannakhet. Puis Tha Khaer, puis Vientiane. A Tha Khaer, il y a un des 4 plus beaux sites touristiques du Laos. Ensuite je passerai quelques jours dans les montagnes du nord, où la culture chinoise est plus forte. J’ai envie de découvrir la forêt, dormir dans des endroits de plus en plus typiques, faire des ballades à dos d’éléphants, etc.



Dimanche 9 Août – Champasak/Pakse


Ce matin nous nous sommes quittés avec Thibault comme convenu. J’ai pris le bus de 7h30 pour Pakse. C’était un bus public, j’étais le passager de trop, debout à l’arrière du bus public ! J’ai fait la rencontre de 3 françaises en vacances au Laos pour 3 semaines. J’ai pu leur poser plein de questions, demandé des conseils, pour organiser au mieux mon séjour au Laos. Elles habitaient toutes les 3 à Paris (dont une à Jules Joffrin, à côté de chez moi), et avaient fait ensemble leurs études à Grenoble. On a bien discuté, cela fait plaisir de parler avec des françaises. Il y avait également une lao qui parlait très bien le français, elle l’étudiait à l’université. Le bus public a pas été très rapide… Son pot d’échappement soufflait noir, c’était sympa pour les odeurs ! Lorsque nous avons pris le bateau, nous sommes montés avec le bus public sur le bateau. Une mère lao a vite obligé ceux sur son chemin à descendre, son bébé était entrain de faire ses besoins dans le bus ! ah les enfants en Asie J. Arrivée à Pakse, nous n’étions pas dans le centre, il fallait marcher un bon kilomètre jusqu’au centre-ville. J’ai fait cette marche avec une chinoise qui habite Hong Kong. Pour le coup, elle n’aime pas qu’on dise qu’elle est chinoise, elle est hongkongaise. Alors que tous les hongkongais que nous avons rencontré avant, ne comprenait pas pourquoi on disait que ce n’était pas la chine Hongkong, que le fait qu’il fasse un visa pour pouvoir rentrer en Chine, n’était pas une raison suffisante…
J’ai trouvé tout de suite mon auberge. Il y avait de la place, c’est la moins chère de la ville. Je suis parti au café international de la ville, manger un plat de carbonara et tester le café lao cultivé dans le plateau bolivien à quelques kilomètres, censé être très bon. Le plat de pâtes était mon premier depuis longtemps… le café était bon, en effet.
Je me suis baladé ensuite dans la ville. J’ai croisé Thibault qui était toujours avec ses affaires, il n’avait pas encore trouvé d’hôtel. Il s’était concentré sur sa location de motobike. J’ai continué à tourner en ville, allé faire du change. Il s’est mis à pleuvoir, alors je me suis arrêté sous une station de bus à l’abri, à feuilleter le Lonely Planet. J’ai une idée plus précise de ce que je vais faire les jours suivant.
Je me suis fait une bonne sieste durant l’après-midi, j’étais capout (l’écriture de ce mot m’est inconnue…). Je suis retourné me balader du côté du Mekong cette fois-ci, le soleil doit se coucher dans 2h. J’ai recroisé Thibault, il avait trouvé une auberge et allait filler à Pakson. J’ai marché encore un peu jusqu’à un cul de sac. Des enfants sont venues me voir avec des skateboards, ils voulaient une démonstration. Manque de pot pour eux, j’ai jamais été capable de tenir sur des patins à glaces, à roulettes (sauf les Fisherprice bleus et jaunes, réglables, à 4 roues, que tout le monde a eu dans son enfance), ou un skateboard. Ils étaient déçus mais ils connaissaient quelques mots d’anglais et se sont amusés à les ressortir. On a eu du mal à communiquer, c’était beaucoup de Sabadi (bonjour en Lao), mais c’était sympa. Ensuite un papy en vélo est venu me dire bonjour, il avait appris le français à l’école, petit, mais se rappelait de presque rien. A mon avis, cela lui faisait juste plaisir de venir dire qu’il avait appris le français, et de s’entrainer à dire bonjour et quelques mots. Par contre, il comprenait bien ce que je lui disais. Je lui ai demandé quelle était l’origine de la langue et écriture du Laos. Et il m’a dit que la langue du Laos venait de l’Inde, comme le Cambodgien. Il devait partir, il devait aller au travail… Ensuite, j’ai traversé un pont pour prendre photos du Mekong, et là un lao d’environ 50 ans m’a accosté dans un bon français. Cela fait 32 ans qu’il habite Paris, et est à Pakse pour venir voir sa mère, âgée, et ses frères et sœurs encore sur place. On a bien discuté, c’était super intéressant de l’entendre raconter sa vie. Il a tenue à ce que je l’accompagne jusqu’à la maison de ses parents, en traversant ainsi son village.
On s’est baladé un bon quart d’heure ensemble. Il était tellement content de voir un français ici, et moi de rencontrer un lao/français pour me faire rentrer dans l’intimité de leur vie ! Arrivée à sa maison, j’ai eu le droit à un bon thé froid, vraiment bon. Je n’avais pas encore testé. Après quelques discussions, il m’a expliqué qu’il partait le lendemain pour le Vietnam, pour rendre visite à une de ses sœurs qui habite là-bas (ils sont d’origine vietnamienne, mais ont toujours vécu au Laos). Comme il n’était là que depuis 5 jours, et devait repartir, et était le seul à parler français de sa famille, j’ai tenu à les quitter pour qu’il profite de ses proches au maximum avant de les quitter, c’était son dernier soir en famille ici. On a échangé nos coordonnées pour que je puisse lui envoyer la photo  de famille que j’ai tenu à prendre avant de partir, en souvenir de ce  passage chez eux.
Il m’a ensuite raccompagné jusqu’à la route principale, je voulais qu’il retourne le plus vite possible vers sa famille. A mon avis, il ne va pas y revenir avant l’été prochain, alors il n’est pas venu passer 5 jours ici pour passer une soirée avec un français ! Il était en tout cas très accueillant. Il m’a emmené dans une autre famille avant de partir, où la mère était entrain de cuisiner dehors. Cela n’avait pas l’air mauvais. Il m’a expliqué que la fille de cette dame, faisait des études au Laos, et partait depuis 3 ans faire un stage en France à Paris. Elle se débrouille bien ! Il m’a expliqué que si je voulais revenir l’année prochaine pour vivre dans cette famille avec cette fille, durant plusieurs jours, ce serai avec plaisir J. Cependant, je pense que c’est fini pour moi les voyages à l’étranger en Asie du Sud pendant quelques années, je vais me concentrer sur d’autres horizons si le temps me le permet à l’avenir.
Je suis ensuite parti à la recherche d’un restaurant local. J’ai fait une première rue indiquée comme la rue des restaurants locaux. J’en ai fait 2, ceux qui avaient l’air le mieux, il n’y avait pas de menu, et seulement deux plats aux choix : des nouilles natures, ou du riz nature. Je suis donc parti chercher un restaurant local conseillé par le Lonely. J’ai pris du bœuf sauté avec des tomates et des oignons. C’est un plat typiquement asiatique, que j’aurai pu trouver à Beijing à côté de mon appartement. J’ai testé leur milkshake au coing. A défaut d’avoir mangé de la confiture de coing depuis longtemps, j’ai voulu un milkshake. Le goût était celui de la poire, mais c’était bon quand même.
De retour à l’hôtel, j’ai étudié mon voyage au Laos et en Thaïlande. J’ai bien avancé, il me restera juste la partie dans les îles de Thaïlande à prévoir. Je n’ai pas les horaires de bus de nuits dans mon guide, il n’y en avait pas à l’époque. Si cela peut me faire gagner du temps, je n’hésiterai pas en prendre plusieurs. Je changerai peut être l’ordre des villes, en faisant Vientiane, Luang Prabang,  puis Vang Vieng en redescendant pour Huay Xai pour passer en Thaïlande.




Lundi 10 Août – Pakse/Savannakhet


Le réveil a été dur… je suis parti pour finir à 7h30 de l’auberge, arrivé à 8h à la gare routière. Je pensais qu’il y en avait un toutes les heures, mais pour finir les horaires avaient changé. J’ai été chanceux, le premier de la matinée était à 8h20 ! parfait J. Mon petit déjeuner sera sur le pouce, avec un yaourt à boire bien frais à la fraise, en brique, 0,18€.
Je suis donc monté dans ce vieux bus… Bus au Laos = pare-brise brisé et réparé avec du scotch J + musique locale à fond + installation sonore conséquente (amplificateur et caisson de basses, table de mixage, grosses enceintes à l’avant, au milieu, et à l’arrière !). Nous étions environ 10 passagers, dont 2 occidentaux : une norvégienne qui devait bien avoir 60 ans, et moi-même. Elle m’a surpris à voyager toute seule, mais elle avait du temps. Elle doit être à la retraite. On appelle ces bus, des bus publics. Mais en fait il n’y a jamais bien plus de passagers. Ces bus sont plus utilisés pour transporter de la marchandise. Les  4 dernières rangées du bus étaient remplies de sacs à patates. Les soutes du bus, sont remplies de marchandises, de cartons, de bouteilles. Du coup ils posent les sacs au fond du bus sur les fauteuils. Le toit est surchargé, de fruits et légumes (patates, bananes…). Comme toujours en Asie, lorsque l’on quitte la gare, on perd une heure à rouler doucement dans la ville pour récupérer cette fois-ci, non pas des passagers, mais des marchandises à emmener à Savannakhet. On était censé faire entre 3 et 4h de bus, donc arriver entre 11h20 et 12h20. On est arrivé à 14h… je suis habitué, je ne me demande plus si le bus continue plus loin et que j’ai oublié de descendre, ça n’arrivera jamais, les gens dans le bus savent tous très bien où je vais, pour quelle destination j’ai payé, et me feront toujours descendre au bon endroit J. Arrivé à Savannakhet, j’ai partagé un tuk-tuk avec la norvégienne, on voulait tout les deux aller à la même auberge de jeunesse, recommandée par le Lonely comme étant la moins chère. Elle y avait déjà passé une nuit, et avait trouvé cela correct. La gare est à un bon kilomètre du centre, donc on ne pouvait pas faire cela à pied avec nos sacs. Durant le voyage en bus, j’ai réfléchi à mon programme. Suivant la taille de Savannakhet, je n’y passe que l’après-midi, et repars directement le soir même en bus de nuit pour Vientiane, la capitale du Laos. J’ai donc simplement posé mon sac à l’auberge de jeunesse, en disant que j’allais réfléchir. J’ai marché sur les bords du Mekong, fait les quelques places à voir et faire de la ville. A 16h, je n’avais déjà plus rien à faire, et cela faisait 2h que je marchais dans la ville. Je suis retourné à la gare routière, cette fois-ci à pied. Il faisait une chaleur… arrivé à la gare, ils voulaient me vendre leur VIP bus (bus pour les occidentaux avec la clim). Jusqu’à présent j’ai toujours pris les bus locaux, sans clim avec que de la ventilation, avec des locaux. Je préfère voyager comme cela, et en plus c’est moins cher ! Il n’y avait plus de place dans le bus VIP du soir, et comme je ne voulais pas partir le lendemain, ils m’ont vendu un ticket pour partir à 18h de Savannakhet, et arriver normalement à minuit à Vientiane. Je me suis dit que ce n’était pas grave d’arrivée de nuit… Je suis retourné à pied dans le centre de Savannakhet, pour récupérer mon sac à l’auberge.

En rentrant, je suis passé devant une maison où ils faisaient un grand barbecue. Ils avaient déjà essayé de m’arrêter à l’aller en me proposant une bière, mais j’avais refusé, je voulais d’abord me renseigner pour mon bus. Du coup, j’ai accepté cette fois-ci. Le chef de famille parlait un peu français, il l’avait appris à l’école et faisait son lettré devant sa famille, c’était marrant. C’est le pire français que je n’ai jamais entendu parler. Il inversait les syllabes, l’ordre des mots dans la phrase. Mais bon, il a quelques souvenirs de ce qu’il avait appris à l’école il y a longtemps, c’est déjà bien ! Il y avait ses 2 fils, ses 2 filles, des voisins, et déjà deux petits enfants. Il lui restait encore une fille à marier. Du coup, il a pensé à moi pour sa fille… avec beaucoup trop d’insistance, c’était gênant. Il me proposait de rester dormir chez eux, de passer la nuit avec sa fille, de voir comment ça se passait (elle ne parlait pas un mot d’anglais ni de français), et puis passer ensuite quelques jours chez eux. Je lui ai dit que ce n’était pas possible, que je devais partir dans 1h en bus pour Vientiane. Il a dit que je pouvais partir passer un moment avec sa fille dans la chambre tout de suite, je savais plus trop où me mettre J. J’ai donc expliqué que j’étais déjà engagé en France dans une relation amoureuse de longue date (papa maman, ne vous inquiétez pas, ce n’est pas vrai !). Et puis du coup je suis parti en les remerciant, sans trop trainer, parce que je voyais que ça ne lui plaisait pas trop que je refuse d’aller dans une chambre avec sa fille… C’est sur que pour certaines personnes, marier leur fille avec un occidental, de plus un français, comme ils aiment bien la France ici et qu’on est parti en très bon terme à la fin de l’époque coloniale, ça serai un bon plan. Il y en a plein d’occidentaux qui viennent chercher une femme en Asie aussi, ça arrange dans les deux sens. C’est pareil qu’en Russie ou d’anciens pays soviétiques, comme on peut le voir dans des reportages à la télé.

De retour à mon auberge pour prendre mon sac, je suis retombé sur mes 3 françaises de la veille, à Champasak ! Elles essayaient de se renseigner sur les treks au Laos, mais pour ce qui est de Savannakhet, je leur ai dit de ne pas trop compter sur l’office du tourisme pour donner des informations sur les autres régions du Laos, ils n’avaient déjà pas les bonnes horaires de bus pour aller à Vientiane, et je leur ai demandé des informations sur les treks à Kha Thaek, ils ne savaient rien… Comme d’après le Lonely c’est que des grottes, je saute cette ville, je préfère faire des treks ailleurs, je veux faire de l’éléphant J.

J’ai pris un tuk-tuk pour retourner à la station de bus, c’est la 4ème fois de la journée que je fais le trajet ! Ils faisaient une chaleur à l’arrêt dans le bus… vivement que l’on parte ! Le bus est encore chargé à bloc de fruits, légumes, et cartons. Il y a même 2 chèvres accrochées sur le toit du bus par une corde à leur coup… ce n’est pas très sympa pour les chèvres. Elles vont voyager comme cela pendant toute la nuit…

jeudi 6 août 2009

Fin du Cambodge - Kratie


Mercredi 5 Août – Siem Reap (Temples d’Angkor) / Kratie

L'album des photos des temples d'Angkor a été mis à jour :




Pour l'album des photos du nord du Cambodge avec Kratie :


Les photos sont en ligne ici.

Réveil à 6h20, je finis mon sac et descends en bas pour aller prendre un premier minibus. Thibault est encore sous sa douche que le minibus arrive dehors. Pour une fois, le minibus est à l’heure aujourd’hui !
Le minibus nous a emmenés à la gare routière. Aujourd’hui, c’est journée bus J. Bus, mini bus… routes de campagnes, c’était folklo ! Perdu on ne sait où, on nous a fait changé descendre d’un bus pour prendre un mini-bus. La le chauffeur était pas très content de la somme que lui donnait la guichetière de la gare routière. Elle a du payer nos deux places  au tarif normal seulement J. Il a commencé à raller, elle a sorti son téléphone portable, comme pour appeler quelqu’un, et cela a vite suffit pour faire taire le mec. Nous sommes partis avec cette personne en voiture. Pendant 5 minutes on a espéré aller en voiture à Kratie ! Il y a bien 3h de route… Le rêve a vite été oublié car au bout de 5 minutes, on nous a fait descendre de la voiture pour monter dans un minibus. Il faisait une chaleur… Nous avons attendu bien 30 minutes, personne ne parle plus anglais maintenant. On attendait sans info. Mais bon, on est en vacances,  on n’est pas pressé ! Puis le minibus a fini par partir... Il n’était pas plein, nous avions de la place, le trajet s’annonçait bien.
Pour ne pas changer de leurs habitudes, nous avons fait le tour de la ville, en klaxonnant sans-arrêt, pour signaler qu’on partait pour Kratie et cherchait donc d’autres intéressés. Ils sont fatigants à ne jamais partir direct, à faire le tour de la ville en espérant récupérer quelques passagers supplémentaires. Et quand on traverse une ville, on recommence J. J’ai croisé des occidentaux par la suite, qui comparaient ça avec la « route du lait » en France dans les campagnes.

A la sortie de la ville, on ne sait où dans le Cambodge, nous nous sommes arrêtés pour prendre les passagers d’un autre mini bus. On a même récupéré une moto qu’ils ont accrochée à l’arrière. On avance moins vite d’un coup !
Les différents passagers sont descendus au fur et à mesure. A chaque fois qu’il y en avait qui descendait, il y avait 4/5 cambodgiens motobikers qui lui sautaient dessus pour surement lui proposer de l’emmener quelque part. Même entre eux ils sont très insistants !

Dans chaque agglomération, nous roulions moins vite, pour recommencer notre période klaxon, pour chercher d’autres intéressés… On n’a jamais eu de nouveaux passagers. Nous nous sommes arrêtés plusieurs fois sur la route pour Kratie : regonfler les pneus, faire le plein, et la dernière pour manger. A ce moment, on a fait comprendre à nos chauffeurs qu’on ne voulait plus s’arrêter, on voulait filler jusqu’à Kratie. Il était 17h, on en avait marre de faire des pauses ! En fait, le chemin avec eux s’arrêtait là, et un autre minibus est arrivé au bout de 10 minutes, et ils nous ont fait monter dedans. Comme ils parlaient très mal anglais, ils avaient même pas essayé de nous le faire comprendre J. Normalement c’est le dernier changement de véhicule jusqu’à Kratie ! Dans les minibus, il y a toujours le chauffeur et un autre mec qui récupère l’argent. Cette fois-ci celui là parlait un petit peu anglais, mais pas facile de le comprendre J. On a rouler bien plus vite, la route n’était pas parfaite et on a été bien secoué. Nous sommes arrivés sur les coups de 17h30 dans le centre de Kratie. Enfin arrivée à destination après une bonne journée de transport.

D’après la carte du Lonely Planet, c’est tout petit cette ville ! C’est bien le cas, c’est ultra minus. Il n’y a rien à faire ici, mais beaucoup aux alentours. Nous avons marché avec nos sacs jusqu’au bord du Mékong à 100m, trouvé un hôtel conseillé par le Lonely Planet. L’hôtel a l’air vide. La chambre est correcte, vu que la dernière fois nous n’avons pas eu besoin de la clim à Siem Reap durant la nuit, nous avons pris une chambre avec que des ventilateurs. 6 US$ la nuit, on voit bien qu’on est plus dans un endroit super touristique. Il doit y avoir 10 blancs dans toute la ville.
Après une bonne douche, nous sommes partis nous promener pour voir les 3, 4 rues de Kratie. Il y avait un marché, très petit. Ensuite nous sommes arrivés au bord d’un autre bras du Mekong. On nous a proposé un tour en barque pour quelques centimes d’euros. On est monté dedans, c’était folklo. Déjà, il a fallu marcher dans l’eau boueuse, j’avais ma tongue qui restait enfoncée dans l’eau J. On a fait un tour avec des habitants, pour les amener chez eux. On est monté dans leur maison, il n’y avait rien à voir, donc nous sommes repartis toute de suite. Quand on montait et descendait de ce bateau, on était à la limite de chavirer à chaque fois ! Du coup l’habitante de la maison en question était tordue de rire du début jusqu’à la fin J. Nous sommes repartis tous seuls avec notre jeune « conducteur ». Nous avons fait un tour, puis nous sommes payés une bonne averse ! Le niveau de l’eau a du augmenter récemment, des maisons avaient leur sol en dessous du niveau de l’eau, et les gens vivaient les pieds dans l’eau. Leurs cabanes sont quand mêmes bien équipées, ils ont l’électricité et certains avaient une télé. Notre barque nous a laissé près du bord, on avait fait le tour. Par contre il fallait marcher bien sur 50 mètres dans cette haut profonde jusqu’à nos mollets. Elle était bien marron, bien boueuse. J’ai du enlever mes tongues et marcher pieds nues… c’était pas top, il y a plein de choses dans l’eau, des algues, des détritus, des morceaux de bois… J’avais surtout peur de marcher sur quelque chose qui allait me blesser le pied… Vu qu’on marche beaucoup, quand on marche dans des eaux comme ça, pieds nues, j’ai toujours peur de me blesser et de plus pouvoir marcher tranquillement. On a encore 1 mois de voyage, faut pas se faire mal maintenant ! ça serai bien chiant…
Nous avons marché un peu jusqu’à l’un des deux endroits de la ville avec de la nourriture occidentalisée. C’est d’ailleurs le seul endroit de la ville avec une connexion internet, ça doit être de l’analogique parce que c’est pas bien rapide. Faut pas compter avoir du wifi dans cette région. C’est déjà bien d’avoir internet avec des pcs à 1 US$ l’heure. Ils avaient de bons milkshakes avec des fruits frais. Nous avons testé leur beefsteak. Avec ce qu’on a l’habitude de voir, pas mauvais, ça fait pas de mal de couper de la viande !
Nous avons marché jusqu’au bord du Mekong (5 minutes), pour voir la berge de nuit. Il y avait un orage au loin avec de bons éclairs. Le ciel était magnifique, c’était la pleine lune, et il y avait des nuages biens noirs et d’autres moins denses dans lesquels la lumière se propageait. Nous avons fait quelques photos, puis sommes retournés à l’hôtel, fatigués. Il faisait nuit depuis un bon moment, on pensait qu’il commençait à être tard, mais c’était simplement 20h30. Nous nous sommes posés devant TV5 Monde, film français bien nul « Le marathon du lit »… Nous l’avons quand même regardé, c’est tout ça qu’il y avait de regardable. Dodo devant la télé, comme de bons français.

Aujourd’hui, on n’a pas remarqué à quel point les cambodgiens sont pollueurs. Durant tout le chemin, les bords de la route étaient de vraies poubelles ! Durant tout le voyage, les cambodgiens jetaient par la fenêtre : cigarettes, paquets de cigarettes,  bouteilles d’eau, canettes, boites de Pringles, sachet de chips, emballages diverses et variés, sacs plastiques, peaux de fruits… On avait acheté des Pringles, et ils nous les ont fini, et ont jeté la boite par la fenêtre… Ils considèrent vraiment la nature comme une poubelle. Alors qu’il y avait des rizières, des champs d’hévéas, etc.


Jeudi 6 Août – Kratie

Couchés tôt, donc levés à 9h. On a également Carton Network, la chaine anglo-saxonne de dessin animée. C’est très agréable au réveil de temps en temps. Nous sommes allés prévenir que nous restions une nuit de plus, et qu’on voulait louer des motos pour la journée (5 US$ ici). Le réceptionniste nous a demandé où nous comptions aller demain. Nous lui avons dit jusqu’au Laos. Du coup il nous a expliqué qu’ils avaient des billets à 12 US$, pour nous organiser un minibus jusqu’à la frontière, ensuite un autre minibus pour aller de la frontière au premier port du Laos, puis un bateau pour aller à l’une des premières îles principales du sud. Nous irons donc jusqu’à Don Det demain en bateau ! Cela prend normalement 5h. On voulait prendre le temps de regarder dans le Lonely Planet où cela se situait. J’avais déjà vu que de toute façon il faudrait bien s’arrêter à une de ces îles. Je suis retourné le chercher, et on lui a dit qu’on lui donnerai notre réponse après notre petit déjeuner au restaurant occidentalisé d’à côté.  Il a tenu à ce que je parle au téléphone avec son ami qui travaille à la frontière, pour qu’il nous dise que tout était pris en charge, qu’après la frontière il nous emmènerai dans un minibus, etc etc. Il l’a rappelé ensuite, pour qu’il me dise qu’il lui fallait une réponse tout de suite, car fallait qu’il organise tout ça. Je lui ai dit d’attendre 30 minutes, qu’il fallait qu’on regarde avant notre programme. Je voulais pas me faire avoir J. Ils sont tous pareils !

On est donc parti prendre notre petit déjeuner au Red Sunset bookstore, bar&coffee. Ils vendent 3 bouquins (le Lonely Planet du Cambodge, celui du Laos, et celui que j’ai qui fait tout le Mekong), c’est pas un grand choix, mais c’est déjà beaucoup pour cette ville ! Ils ont aussi des vieux bouquins que des voyageurs ont du laisser ici. Aujourd’hui, j’ai joué dans le classique à prendre une baguette avec du beurre et de la confiture. Thibault a suivi son habitude à prendre un BLT (sandwich de Bacon, Lettuce & Tomato). Leur jus d’orange était bien bon.
Nous sommes repassés à la chambre, confirmer que nous prendrions bien leur itinéraire à 12 US$, récupérer les clés de nos motos, et prendre nos maillots de bain au cas où nous trouvions un endroit pour se baigner. Aujourd’hui, c’est direction le nord ! Avec au programme, de s’arrêter sur le chemin pour prendre un bateau et voir les dauphins, et de monter 50 km au dessus de Kratie pour visiter un spot de biodiversité du Mekong. Nous sommes ainsi partis de notre hôtel vers 10h30. Nous avons vu un premier endroit d’où prendre un bateau pour voir les dauphins, mais nous avons décidé de monter plus au nord encore. Tout le long de la route, nous étions dans la campagne à longer la route au bord du Mekong, avec les habitations des locaux, des sortes de cabanes. Les chiens et les familles étaient dans la rue. Leurs chiens ne ressemblaient à rien… certains n’ont plus de poils à force de se gratter… Nous nous sommes arrêtés le long d’une sorte de marché, demander où nous étions. On nous a dit dans un anglais simplifié qu’il n’y avait pas d’autres endroits pour aller voir les dauphins actuellement. Que la route pour monter encore au nord n’était pas praticable. Nous avons quand même continué vers le nord pendant un moment, mais la route était de plus en plus difficile.
Les ponts en bois avaient des planches cassées, il fallait bien faire attention. La route était en terre, avec de plus en plus de boue. Il y avait également de plus en plus de moustiques. Je pense que dans ces coins là, on a bien raison de prendre nos médicaments pour le palu. Lorsque nous avons fait une pause, à l’arrêt, j’ai déjà perdu l’équilibre avec ma roue avant qui a glissée et me suis couché doucement sur le côté ! Rien de cassé, rien d’abimé, tout en douceur. Quelques mètres plus loin nous nous sommes arrêtés devant un passage avec de grosses flaques de boues. Thibault est d’abord passé en dérapant bien, mais sans tomber. Quant a moi, j’ai réussi à passer cet endroit, mais j’ai glissé sur la fin et me suis de nouveau couché doucement, rien de cassé, rien d’abimé. Je me suis rendu compte après que je m’étais fait quelques bons bleus, dont un que j’ai gardé un bon mois. Il faut bien que jeunesse se fasse J.
Au passage boueux suivant, j’ai décidé d’arrêter l’expédition là. Je ne m’amusais pas, je trouvais ça chiant, et inutile. Je sentais qu’à force j’allais glisser de nouveau et cette fois-ci me faire mal. Je veux pas prendre le risque de ne serai-ce me fouler le poignet ou la cheville en tombant sur le côté, et me gâcher mon voyage. Il était l’heure de faire demi-tour pour aller voir les dauphins aussi. Thibault a décidé de continuer encore un peu, il voulait trouver un autre spot pour des dauphins. Rendez-vous à l’hôtel.
Il était déjà 13h30, cela faisait 3h30 que nous étions partis. J’ai tranquillement rebroussé chemin, en arrivant sur les coups de 15h au spot pour les dauphins. J’ai pris un bateau tout seul, c’était 9 US$ pour le tour en bateau jusqu’aux dauphins, tour estimé à environ 1h. Si l’on ne voit pas de dauphins, on est remboursé. Je suis donc parti sur mon petit bateau de fortune avec un cambodgien d’environ 16 ans, qui conduisait notre barque. Nous avons quand même un moteur, car il faut traverser le Mekong qui a un fort courant à cet endroit là. Ensuite nous nous sommes enfoncés dans un bras avec plus de végétation. Nous avons fait un premier stop durant un bon quart d’heure, j’ai juste vu un dauphin au loin remonté à la surface quelques secondes. L’eau est bien marron, comme à Yangshuo, alors faut pas espérer les voir dans de l’eau claire ! Nous avons navigué un peu, et cette fois-ci j’ai pu mieux les voir. Là, est arrivée une bonne averse ! J’ai mes papiers et cartes bleus dans un sac à congélation, mon portefeuille peut prendre l’eau, et mon appareil photo était bien dans son étui au milieu de ma serviette de plage. Il y avait bien un petit toit sur le bateau, mais un peu troué, et avec le vent et l’intensité de la pluie il ne servait à rien. J’étais bien trempé ! Mais mon sac de plage est plutôt bien étanche, mon maillot de bain et mes affaires étaient sèches. On s’est pris la pluie pendant bien 15 minutes. Le jeune s’est cassé la gueule sur le bateau en glissant, j’ai cru qu’il  s’était fait mal ! Cela va au moins faire disparaitre les grosses fourmis rouges et lézards que j’ai vu courir sur le bateau…
Une fois la pluie arrêtée, j’ai eu le droit à un arc-en-ciel (il n’était pas double) avec des dauphins nageant dessous. Cela m’a rappelé que l’arc-en-ciel que j’ai l’habitude de voir chez mes parents par la fenêtre de la cuisine, sur la campagne, est plus jolie J. On se prenait des gouttelettes donc je n’ai pas ressorti mon appareil photo pour ne pas salir la lentille. J’ai pu mieux voir les dauphins, certains nageaient contre le bateau. Par contre, ce ne sont pas les beaux dauphins que nous connaissons habituellement ! certains sont bien noirs, avec un petit aileron abimé, ils ne sont pas la plus belle espèce de dauphin qu’il existe… Nous avons fait encore plusieurs pauses pour mieux les observer. Au final, le tour nous a pris 2h !
De retour à 17h à ma moto, j’ai pris la route du retour pour aller prendre une bonne douche. Entre la pluie, la boue, et la transpiration, cela ne fera pas de mal. En plus nous avons cette fois-ci des gros casques et il fait une chaleur là-dessous ! Arrivé 10 minutes plus tard à l’hôtel, Thibault n’était pas encore rentré. Du coup, je suis parti vers le sud, faire un petit tour. Il fallait rendre la moto avant 18h. La route n’était pas belle, il y avait autant d’habitations, c’était bien la campagne, mais la route était pleine de détritus. Je suis donc retourné à l’hôtel rendre ma moto. Je suis allé faire un tour à pied au marché. Ils faisaient des sortes de barbecues, de poissons, viandes, et des sortes de saucisses et merguez. Ça n’a pas l’air mauvais, mais ce n’est surtout pas du tout propre. Malgré être habitué à la nourriture asiatique depuis plusieurs mois, je ne veux pas prendre le risque de choper une cochonnerie.
J’ai ensuite fait un tour au café internet de la ville, ensuite petit tour au bord du Mekong. Nous sommes ensuite allés manger au restaurant du petit déjeuner. Comme c’est notre dernier repas au cambodge, j’ai pris un plat K’hmer. C’est la cuisine cambodgienne (K’hmer est le nom de la majorité ethnique au Cambodge). J’ai eu le doit à un du bon poulet coupé en dés, bien revenu à la poêle, avec une bonne sauce, quelques légumes et du riz. Thibault s’est pris une salade. Là, ça a été le déluge ! Le vent s’est levé et la poussière volait dehors. On entendait les vélos et autres tombés. Le personnel du restaurant a fermé la grille de la devanture, pour protéger l’intérieur du café. Il s’est ensuite mis à pleuvoir, c’était un vrai déluge ! Heureusement que notre hôtel est en face ! Cela s’est calmé au bout d’une demi-heure. Nous avons filé à côté, au café internet, profité d’un dernier quart d’heure de connexion avant plusieurs jours. Puis retour à l’hôtel vers 22h. Demain notre minibus part à 7h. Nous aimerions bien être à 6h30 à l’ouverture du café en face, pour prendre un petit déjeuner avant de prendre la route…
Il n’y a rien de bien à la télé. Quelques dessins animés ont fait le job, puis nous avons regardé une chaîne anglo-saxonne avec un reportage sur l’art de la destruction de bâtiments par des explosions. Sujet passionnant n’est-ce pas ?

mardi 4 août 2009

Siem Reap et les temples d'Angkor

Dimanche 2 Août – Phnom Penh/Siem Reap

Départ à 7h pour notre croisière sur le Mekong. Le réveil a été difficile, mais bon, il faisait beau dehors donc ça mets dans le bain. Petit déjeuner baguette + vache qui rit. Nous étions une trentaine sur le fast boat, dont les trois quart des français ! Il y a toujours une majorité de touristes français, mais beaucoup moins de touristes en général, donc ça va. Le trajet a pris 5h. Nous sommes donc arrivés à 12h30 au port de Siem Reap. A l’arrivée, nous attendait un tuk-tuk avec une affichette avec notre nom. On avait réservé pour un hôtel à 15 US$ avec pickup au port de Siem Reap, avant de partir de Phnom Penh. Notre chauffeur s’appelle Mout ! Il nous a proposé ces services pour plusieurs jours, mais avant tout on voulait filler à l’hôtel, posé nos affaires, prendre une douche, et voir après.

L’hôtel est très bien. La chambre est propre, pcs avec internet au rez-de-chaussée (toujours avec un mauvais débit, mais c’est déjà ça). Nous avons le droit à un café et thé le matin. Il y avait rien à cette heure là sur TV5 Monde, nous avons pris une douche, et sommes partis nous balader dans Siem Reap. Nous sommes au sud de la ville, à 300m du vieux marché. Tout ce qui est restaurant, marchés et autres sont dans cette zone, donc nous sommes plutôt bien situés. Il suffit de marcher 5 minutes et puis voila !

Nous nous sommes renseignés pour louer des motobikes. Ici, on n’a pas le droit de conduire dans l’enceinte d’Angkor en temps qu’européens. On est obligé de louer des motobikes avec chauffeur, ou un tuk-tuk. Du coup, nous avons opté pour notre ami Mout et son tuk tuk pour 2 jours et demi. Nous sommes partis de l’hôtel avec lui, sur les coups de 15h. Nous avons négociés à 17 US$ chacun pour 2 jours et demi. Aujourd’hui, 5 US$, demain 6 US$, et après-demain 6 US$. Nous allons voir si l’on reste 2 jours et demi ou 3 jours et demi. Les temples sont magnifiques à visiter, mais peut être qu’au bout d’un moment nous aurons notre dose et voudrons filler ailleurs. On verra au fur et à mesure.

Nous sommes donc partis en tuk tuk jusqu’à Angkor, à 6km. Nous avons du acheter le billet d’entrée à Angkor. Ils n’y vont pas de main morte pour les touristes ! 20 US$ la journée, ou 40 US$ pour 3 jours ! Nous avons pris le pac 3 jours, mais c’est l’entrée la plus chère que l’on est jamais payé ! en même temps, il y a plein de gardes de partout dans Angkor, il faut entretenir les temples, les espaces verts…

Nous avons commencé par la partie la plus célèbre : Angkor Wat. Nous avons eu le droit à un peu de pluie… mais la bonne surprise est que le soleil est arrivé 5 minutes après, avec un bel arc-en-ciel, bien doublé, au dessus du temple. De belles photos… Nous avons rencontré des chinoises. Je n’ai pas pu m’empêcher d’entamer la discussion avec elles. Qu’est-ce que ça à pu me faire plaisir de parler chinois ! je me suis rendu compte par la même occasion que mon niveau baisse… J’ai oublié des caractères, ça c’est sur, mais j’oublie un peu de mon vocabulaire et de la prononciation.

Nous avons ensuite filé voir le coucher de soleil à un autre endroit d’Angkor, à Phnom Bakheng. C’est une colline d’où l’on a une superbe vue sur la vallée (Phnom veut dire colline). Les couleurs du soleil dans les nuages étaient magnifiques… Il y avait la possibilité de monter en haut de la colline à dos d’éléphants, pour 20 US$, mais on fera ça quand nous serons dans le nord du Cambodge, au Laos, ou en Thaïlande, dans des endroits avec moins de touristes où cela sera moins chères et encore mieux ! Nous avons donc marché, comme la majorité des touristes. Nous avons encore croisé des chinois, il y en a beaucoup en voyage ici. Ils sont tous de Shanghai. Le Shanghaien a plus d’argent, et avec l’influence occidentale sur la ville, les gens doivent avoir l’envie de voyager ailleurs qu’en Chine. Ils étaient impressionnés par tous les endroits que nous avons visités en Chine ! Ils sont comme nous, ils partent à l’étranger en vacances et ne connaissent pas forcément leur pays.

Une fois le soleil couché et la colline redescendue, nous avons retrouvé notre tuk tuk Mout, pour retourner sur Siem Reap. Nous avons eu le droit d’assister à un accident entre 2 motos ! Elles se sont percutées de plein fouet. Une n’avait que le conducteur dessus, et l’autre avec 3 personnes (le conducteur et 2 enfants). Les motos ont pris pas mal… les passagers ont été éjecté des motos, mais n’avaient pas l’air d’être blessés…

Nous avons mangé sur la route à un endroit à touristes avec de la nourriture occidentale et un buffet. Nous avons pu bien manger ! J’ai mangé des pâtes, ça faisait depuis notre départ de Beijing que je n’avais pas mangé des pâtes comme chez nous. J’ai aussi pu manger du gratin dauphinois, plutôt correct en plus.

Mout nous attendais dehors pour nous ramener à l’hôtel. Nous avons parlé avec lui de sa vie ici. Il a 28 ans. Lorsqu’il avait 22 ans, il s’est marié une première fois avec une cambodgienne du même âge. Puis sa femme est partie à Phnom Penh et l’a quitté, le laissant avec leur fils. A 26 ans, il s’est marié une seconde fois avec une cambodgienne de 16 ans J. C’est comme ça ici… Elle s’occupe de son fils du premier mariage, et ont eu ensemble une fille, qui a 4 mois. Elle les réveille le matin… au grand dam de Mout ! par contre, sa femme qui a maintenant 18 ans, est apparemment très autoritaires ! quand le soir il rentre après avoir été dans des bars, elle ferme la porte et le fait dormir dehors dans un hamac. Il déteste ça car il se fait bouffer par des moustiques pendant la nuit et le réveil est horrible !

Ça veut bien dire qu’ici il y a des moustiques… même s’il n’y a pas de risque de palu dans cette partie touristique du Cambodge. J’ai déjà vu des français se passer une sorte de déodorant en stick, sur les parties visibles du corps (bras + jambes). Ça devait être un répulsif pour moustiques…

Sa deuxième femme est très autoritaires, le tape quand il n’est pas sage, mais il dit qu’elle a raison ;-).

On a parlé aussi du coût de la vie au Cambodge. D’après ses dires, la vie est plus chère ici depuis qu’il y a eu des prroblèmes en Thaïlande. Avant, la Thaïlande et le Cambodge entretenaient une grande relation d’amitié. Tout arrivait à Siiem Reap par avion de Thaïlande. Vêtement, motos, etc. Depuis quelques années, il y a des problèmes avec la Thaïlande. Du coup, pour la région de Siem Reap, les affaires viennent de Phnom Penh, qui elles viennent du Vietnam, qui est à la base plus cher que la Thaïlande. + d’intermédiaires, + de base plus cher = + d’achat à Siem Reap plus élevé et coût de la vie qui a du coup augmenté…

Retour à l’hôtel. Je suis allé faire un tour à l’hôtel à côté du notre, où ils ont le wifi pour profiter de leur connection. Elle est encore de mauvaise qualité. Impossible de charger les photos en ligne. Comme si Internet était bridé ici !

Demain, notre tuk tuk vient à 9h pour nous emmener passer la journée à Angkor.

Début de nuit devant TV5 Monde avec Le Cœur des Hommes. Il était déjà passé il y a quelques jours, mais il est toujours aussi bien ! J’ai hâte qu’ils passent la suite, à Bali. Ce film est magnifique avec des paysages de paradis !

Lundi 3 Août – Siem Reap/Temples d’Angkor

Nous sommes sortis de notre chambre à 9h30, Mout était en bas et nous attendais. Nous avons demandé si l’hôtel faisait laundry. C’est 2 US$ le kilo, un peu cher, mais ils lavent et frottent et laissent sécher au soleil. Ils n’utilisent pas de lave linge à fond qui va abimer nos vêtements ! Du coup on leur a donné notre linge. J’en avais moins que Thibault, 1,5 kg pour ma part, 2,5 kg pour lui. J’avais fait un peu de lessive à la main à Nha Trang. Petit tour sur internet et café chaud, et nous sommes partis pour la journée !

Nous avons visité les temples d’Angkor, il y a plein de parties différentes. Au final, ça arrive tout à se ressembler. Aujourd’hui et demain suffiront. Nous avons mangé des french fries dans un restaurant, négocié à 1 US$, ça nous suffisait. Il y a de nombreux magasins de peintures à l’huile, il y a de beaux tableaux. Je compte m’en acheter… J’en ai vu la veille au vieux marché, des peintures d’Angkor qui me plaisait, aux couleurs oranges, mais j’en ai pas trouvé d’aussi belles à l’intérieur d’Angkor. J’avais donné 40 000 riels (8€) à la vendeuse, mais elle m’avait laissé partir... Après déjeuner, nous sommes partis voir un autre temple qui cette fois-ci était bien différent. Toujours la même architecture, mais à moitié en ruines, et avec beaucoup plus de végétation. Le Lonely Planet décrivait cette partie comme tout droite sortie de Lara Croft, ils ne mentaient pas ! A la sortie de ces ruines, nous n’étions plus du même côté, et ne trouvions plus notre Mout ! Il y avait un groupe de cambodgiennes qui travaillent pour le parc qui faisait leur pause dans l’herbe. Du coup Thibault a pris un de leur vélo pour aller rechercher notre Tuk tuk, et en attendant je me suis posé avec elles et tenté de communiquer un peu… Elles ne parlaient pas anglais, je ne parle pas Cambodgiens, ça a été plus des rires et signes qu’autres choses ! Nous étions bien loin, Thibault est revenu avec Mout bien 10 minutes plus tard. J’ai trouvé une peinture qui me plaisait, qui doit faire du 50x30cm, un portrait de Bouddha en bleu. Le bleu que j’adore… J’ai fait enlever le chassis, je ne peux pas transporter avec… J’en referai un en France J (oui maman, promis, je me débrouillerai tout seul… en tout cas j’essayerai !). J’ai payé la peinture plus un étui en feuille de palmier pour protéger dans le sac et rigidifier le tout, 15 000 riels, soit 3€. Ça n’a pas été simple à négocier, mais comme je ne voulais pas mettre plus, la vendeuse n’a pas eu le choix… Elle fait peut être pas beaucoup de marge, mais elle en fait toujours un petit peu.

Nous sommes ensuite rentrés à Siem Reap. Mout nous a lâchés dans le centre, nous voulions faire un tour à pied au vieux marché. J’ai revu mes deux peintures de la veille qui me plaisaient beaucoup. Vu que j’en ai pas trouvé de plus belles, je les ai négocié à 50 000 les deux, elle a accepté, ça fait 10€. C’est 2 tableaux de 20x60cm. Je vais les prendre en photos pour vous les montrer. J’ai fait le plein de souvenirs d’Angkor, je ne compte rien me racheter d’autre. J’ai un peu de place dans mon sac, on trouve toujours de la place ! en plus j’ai abandonné mes chaussures ouvertes à Phnom Penh. J’étais parti de Beijing avec une paire de baskets (des addidas que j’ai depuis la seconde, elles font vie qui dure !), des tongues Abercrombie, et une paire de nues-pieds Timberland (des fausses achetées à 8€ au marché de la soie de Beijing). Mes nues-pieds avaient pris de la boue à Dali dans le Yunnan (Chine). Je les avais lavé, avaient eu du mal à sécher, avaient commencé à moisir. Je les avais relavées, elles avaient remoisie… J’ai réussi à les laver et les faire sécher au Vietnam, je les ai porté de nouveaux, mais elles véhiculaient une odeur de boue/renfermée… On se met tous les jours en basket, donc elles me servaient plus.

Nous avons marché un moment dans la ville, pour arriver à la poste, acheter nos cartes postales et nos timbres. Thibault est ensuite parti au coiffeur et se faire masser, et je suis rentré directement à l’hôtel. J’étais fatigué, et sur le chemin du retour j’ai fait un spasme de l’accommodation.

Ça m’arrive 2 fois par an, c’est rien de grave, juste que je ne vois plus rien, j’ai comme un voile devant les yeux et je n’arrive plus à distinguer correctement les choses. J’ai essayé d’allumer mon pc, mais je n’arrivais rien à lire, comme si je louchais. J’ai essayé d’écrire mes cartes, c’était pareil, du coup je me suis couché 1h, avec TV5 en fin sonore. Cette sieste m’a remis sur pied !

Nous sommes retournés dans le centre en début de soirée. Nous avons fait le marché de nuit. Ils vendaient des insectes grillés, et en l’occurrence des grosses araignées à grosses pates, grillées… On y retournera demain, je prendrai mon appareil pour faire des photos ! Il y avait également des petits bassins avec des poissons mangeurs de peaux mortes, à 5 US$ les 15 minutes. Certains occidentaux le faisait, et d’après leurs dires, c’est plutôt agréable… J’ai trouvé deux autres tableaux que j’ai adorés. Un autre de Bayon, le dieu d’ici. C’est un portrait avec différentes couleurs, qui doit bien faire du 50x60cm. Et un autre tableau d’Angkor Wat, avec un couché de soleil, de dimension 40x80cm. J’ai payé les deux 15 US$. C’est bon, j’ai fini avec mes souvenirs ! je vais avoir de quoi afficher dans mon appartement !

Ensuite nous avons mangé puis bu un verre dans un bar. Nous avons rencontré un ami du frère de Thbault, en mission humanitaire ici pour un mois.

Ils payent 11 US$ la nuit dans leur auberge, pendant 1 mois, donc on s’est pas trop mal débrouillé avec une chambre à 15 US$ dans notre hôtel ! Retour un peu tard à l’hôtel.


Mardi 4 Août – Siem Reap/Temples d’Angkor

Nous nous sommes levés plus tard aujourd’hui, nous terminerons plus tard notre tour aux temples aujourd’hui. Nous sommes partis avec notre Tuk-tuk vers 11h30. Avant de quitter Siem Reap, nous sommes allés à la charcuterie française de la ville, s’acheter du pain et du paté. La vendeuse nous a donc fait une demie baguette de paté chacun, pour 1,80 US$ chacun. Il était bien bon !

Nous avons tourné dans les temples une bonne partie de la journée. Nous avons eu une bonne averse, mais cela faisait du bien ! il fait tellement chaud ici, qu’on est resté à se rafraichir sous la pluie. Mais même la pluie n’est pas froide… Nous avons rencontré des chinoises de Hong Kong, elles étaient impressionnées par le nombre d’endroits que nous avons visité en Chine pendant 6 mois ! Il n’y a pas un endroit conseillé par le Lonely Planet que nous n’avons pas fait de toute façon. La seule chose qui était trop loin, c’est le Nord-Ouest de la Chine, là où il y a les Ouigours. Mais faut y aller en avion, on ne peut pas aller directement là-bas de Beijing. Et en train, cela doit bien prendre 3 bons jours.

Nous avons bien visité encore aujourd’hui, même si les temples se ressemblent tous à force. J’ai acheté un bouquin sur Angkor, avec des photographies, qui raconte l’histoire de la cité. J’avais envie d’en savoir plus. Ici, il faut savoir qu’ils vendent énormément de bouquins à prix réduits, ce sont des faux. Ils sont très forts pour ça ! On ne voit pas la différence dans la majorité des cas. On a regardé le Lonely Planet du sud de l’Asie (le même que celui que l’on a), et il est presque parfait ! Par contre, celui de la France est horrible, presque une page sur deux est illisible. Et dans le cas de mon livre sur Angkor, il est parfaitement réussi. Les plages sont plastifiées, les photos de très bonnes qualités comme l’original, etc. Et j’ai payé que 5 US$ pour la version française. Ça me fera encore de la lecture pour les plages de Thaïlande !

Retour vers 16h à l’hôtel. C'est notre dernier soir à Siem Reap. Nous allons allé faire un tour au marché de nuit.

Demain, pickup à 6h30 pour aller en bus à Kratie, dans le centre du Cambodge. 10h de bus, normalement...

ps : toutes les photos sont en ligne, vous avez les raccourcis sur la droite de la page.

dimanche 2 août 2009

En attendant de pouvoir mettre en ligne les photos de Phnom Penh et de Siem Reap, voici deux avants goûts.

Palais Royal, Phnom Penh

Temple d'Angkor Wat - Siem Reap

samedi 1 août 2009

Phnom Penh !

Vendredi 31 Juillet – HoChiMin City (Saigon) / Phnom Penh

Nous voilà arrivé à Phnom Penh, au Cambodge ! Nous sommes partis ce matin à 11h30 de HCMC, en bus. 1h après, nous sommes arrivés à la frontière vietnamienne. Nous sommes d’abord descendu une fois et avons du reprendre nos sacs dans les soutes.

On a passé la douane vietnamienne : on a bien attendu 20 minutes que le seul officier qui travaillait, nous tamponne notre visa du Vietnam avec la date de sortie ! Des personnes proposaient de changer l’argent vietnamien en argent cambodgiens, dans la rue… J’ai préféré attendre, avec mon problème de faux billets à Macao, même si c’était dans un bureau de change, je ne veux pas non plus me mettre à changer dans la rue à la soubrette.

Nous sommes remontés dans le bus, avec toutes nos affaires. On a avancé 1 minute, puis cette fois-ci c’était la partie cambodgienne de la frontière. On redescend (cette fois-ci pas besoin de sortir les affaires pour les faire passer sous un détecteur), on rempli le formulaire habituel à cause de la grippe A (on y a eu le droit de partout : Macao, Hong-Kong, Vietnam, Cambodge), on se fait tamponner le visa du cambodge, on se fait prendre en photo par une webcam (comme aux Etats-Unis), et c’est fini. Il y avait une affichette qui annonçait que suite à l’utilisation d’un nouveau système informatique, cela pouvait prendre plus de temps. Mais on n’a pas eu de soucis !

On peut rester jusqu’à 30 jours au Cambodge, cela suffira largement.

Il est déjà 2h, c’est reparti, on est censé arriver à 6pm. Les routes sont d’un coup dans un meilleur état ! ils sont bien au Cambodge J. On s’est vite arrêté pour manger. Il commençait à se faire faim ! Pour l’instant, la nourriture est pareil qu’au Vietnam, du pain avec de la vache qui rit qu’ils vendent de partout. Il y avait une grande banque, j’en ai profité pour faire du change. Ici c’est des riels. 4 075 riels font 1 US $. Du coup, 5 000r font 1€. Ce n’est pas trop compliqué pour faire la conversion du coup, il suffit de multiplié par 2 et de divisé par 10 000 un riel pour l’avoir en €.

Je suis donc passé de 3 600 000 dongs à 824 000 riels. Je ne suis plus millionnaire…

La route jusqu’à Phnom Penh n’a pas été trop longue, c’est passé vite. Le paysage était différent de ce à quoi nous avons l’habitude. Il y a de nombreux temples avec une architecture différente. Cela ressemble plus aux indous. Au niveau des habitations, les maisons sont sur pilotis. Il pleut beaucoup pendant la mousson, et le sol ne doit pas beaucoup boire l’eau, du coup ils ont anticipés pour les problèmes d’inondation. Le « sous-sol ouvert », leur sert de dépotoir, garage, lieu pour la sieste avec des hamacs…

Arrivé à 18h15 dans le centre de Phnom Penh, nous avons pris un Tuk-tuk pour rejoindre le quartier des hôtels. On a fait 3 auberges de jeunesse, les prix sont plus chers ici ! on a pris la moins cher que nous avons trouvé, à 18 US$. On ne reste que 2 nuits ici de toute façon. Surement que la capitale est plus chère que la capitale vietnamienne, et que le reste du pays par contre coûte moins cher. Au niveau de la location de moto, le prix de base est de 5 US$, comme au Vietnam. On verra bien au niveau de la nourriture, des transports, si le prix est différent…

Nous avons mangé dans un restaurant avec une cuisine cambodgienne. J’ai mangé du porc au caramel, ça faisait longtemps que j’avais pas mangé de porc ! il était super tendre, très bon, ça m’a fait plaisir.

En dessert, ils avaient des crêpes françaises au sucre. J’ai testé, elles étaient super bonnes ! comme celles qu’on a en France, la pâte était parfaite, la bonne quantité, bien bonnes. Il y avait une grand-mère cambodgienne qui parlait français, on a un peu parlé français avec elle, elle avait un bon niveau.

Nous avons fait un petit tour dans la rue principale à côté de notre hôtel, puis direction dodo pour profiter de la journée de demain à Phnom Penh.


Samedi 1er Août –Phnom Penh

Aujourd’hui, c’est la seule journée que l’on passe à Phnom Penh. Comme ce qu’il y a voir reste accessible à pied, au pire à 1km à pied, j’ai décidé de ne pas loué de moto. J’ai envie de parcourir la ville à pied, de prendre toute la journée.

Nous nous sommes d’abord renseignés sur les moyens d’aller à Siem Reap (Angkor). Il y a le bateau, qui remonte le Mekong. Cela prend, à priori, 6h. C’est un gros bateau, et la croisière jusqu’à Siem Reap en vaut le coup apparemment. L’autre moyen est le bus, qui prend 6h officiellement.

Nous optons pour le bateau… malgré le prix. 33 US$ le trajet ! contre 12 US$ le bus. Mais bon, c’est pas pareil, la on va faire la croisière sur le Mekong. Si on a besoin de redescendre à Phnom Penh pour remonter dans le nord vers le Laos, on le ferra en bus par contre. Demain, le départ est donc pour 7h.

Je suis donc parti tout d’abord dans la partie nord de Phnom Penh. J’ai commencé avec Wat Phnom (colline du Temple). C’est mon premier temple cambodgien ! Le Cambodge a subit une énorme influence de l’Inde. Ils disent même avoir été Indianisé… J’ai acheté un hamac bleu pour l’utiliser en décoration. Je l’ai payé 1€…

J’ai ensuite fait le Center Market. Un énorme marché à tout ! Vêtements, légumes, fruits, montres, viandes, bijoux, produits d’entretiens… c’est très serré et blindés de vietnamiens !

Je suis retourné au niveau de notre auberge. Vu l’heure, ce qu’il me restait à faire (le musée et le Palais Royal) étaient fermés et ne rouvraient qu’à 14h… J’en ai profité pour manger un bout (je n’avais rien dans le ventre depuis la veille). J’ai pris un restaurant avec une connection internet pour m’occuper le temps de mon repas. Dans le quartier où nous sommes, beaucoup de cafés ont un wifi.

Retour ensuite à l’auberge poser mon pc, et c’est reparti pour les visites.

Tout d’abord le musée national. Mon premier musée depuis mon départ de France ! Je n’en avais pas fait un seul depuis que nous sommes en voyage en Chine et ailleurs J. On avait voulu faire celui de Shanghai lorsqu’il pleuvait, mais il était déjà 16h30 et il fermait…

Le musée était bien, il permettait du coup de découvrir les bijoux et objets royaux, pour se mettre plus rapidement dans leur culture. Au derrière du musée, il y avait un terrain de boules ! Et des cambodgiens y jouaient J. Cela fait longtemps que je n’ai pas vu ça ! Ils jouaient comme nous, avec des boules en plomb où je ne sais quoi, mais il n’y avait pas de cochonnet. Sur chaque côté de la longueur, il y a 3 capuchons de bouteilles en verres qui sont enfoncés dans le sol. Avant de commencer une nouvelle partie, ils se mettent d’accord sur lequel servira de cochonnet. Ensuite, à la fin d’une partie, c’est comme chez nous, on inverse de côté. Au Cambodge, l’art me fait penser en certains points avec la culture grecque. Au final, toutes les cultures finissent par avoir des points communs. Mais pour le coup, je suis vraiment content de découvrir une culture que je ne connaissais pas du tout jusqu’à présent. J’ai jamais été en Inde, en Thailande… ces pays qui sont plus proches de la culture indienne que de la culture chinoise.

Il me restait 1h avant que le Palais Royal ne ferme, j’y suis vite allé (c’était la place d’à côté). Il n’y avait pas beaucoup de touristes non plus, ça fait du bien de voir moins de weiguoren (étrangers en chinois). Qu’est c’était grand et beau ! les photos parleront d’elles-mêmes. Tout le monde dit que Phnom Penh n’est rien comparé au temple d’Angkor. Je sens que l’on va passer 3 jours merveilleux à Angkor !

Il s’est mis à pleuvoir. J’avais pris dans mon sac à dos un de ces sacs panchos qu’on avait acheté pour trois francs six sous avant. Ça m’a été utile pour pas abimer le Lonely Planet et garder mes papiers et autre au sec. Petit tour sur le bord de la rivière, puis retour à l’auberge prendre ma troisième douche de la journée !

Le bord de la rivière est tout en travaux, c’est dommage, en temps normal il parait que c’est superbe le soir. En fait, ils sont entrain de refaire les bords du fleuve pour empêcher les rives d’être inondées pendant la saison des pluies. Apparemment il y a des problèmes d’inondations tous les ans…

J’ai retrouvé Thibault à ce moment là à l’auberge. Il est parti manger un bout car il avait mangé qu’un petit déjeuner. Nous nous retrouverons plus tard en début de soirée.

Je suis du coup retourné dans mon café mettre à jour mon blog et uploader des photos, tout en admirant le coucher de soleil sur le palais royal… Les dorures ressortaient dans le ciel de plus en plus foncé, que j’aime ce pays ! Je pense qu’on est définitivement dans une région totalement différente de l’Asie, qui n’a pas subi d’influences de la Chine.


ps: les photos arriveront en ligne plus tard, ma connexion est trop lente.

En attendant, voici une vidéo que j'ai faite ce matin et que j'ai réussi à uploader !



vendredi 31 juillet 2009

Dernier jour à Saigon

Jeudi 30 Juillet – HoChiMin City (Saigon)

Deuxième réveil à Saigon ! J’ai trainé dans la chambre, et suis parti prendre mon petit déjeuner au même café qu’hier, avec cette fois-ci mon pc portable. J’en ai profité pour appeler mes parents, il était 7h30 en France. Après cela, il était déjà 13h ici, donc j’ai pris le chemin du Waterpark ! Quelle histoire…

Tout d’abord, j’écoutais mes podcasts en sortant de l’hôtel, et je suis donc parti dans le mauvais sens… Je m’en suis vite rendu compte, j’ai fait demi tour, pour aller prendre le bus à la station indiquée par le Lonely Planet. Déjà je ne trouvais pas la station de bus, j’ai demandé à plusieurs personnes avant d’enfin la trouvée. Après il y avait une vingtaine de lignes différentes ! faut maintenant trouver la bonne J. J’ai tout d’abord demandé à une première personne de la station, qui m’a dit « eleven » (11), mais qui ne savait rien dire d’autre. Donc du coup je savais qu’il fallait prendre le 11, mais pas où, car je ne le trouvai pas dehors.

J’ai ensuite redemandé à une autre personne de la station, qui m’a dit cette fois-ci que le parc était fermé !

Donc, je me suis dit qu’il allait falloir que je trouve des jeunes qui parlaient anglais, afin de comprendre si le parc était ouvert ou non J. J’ai trouvé un supermarché, j’y suis rentré prendre un Orangina. On n’en trouvait pas en Chine, et depuis qu’on est dans le sud du vietnam, on en trouve de partout ! C’est pas ma boisson préférée d’habitude, mais ça change du coca et du sprite, donc j’en profite ! Il y avait 3 jeunes à la caisse, donc je leur ai demandé s’ils savaient sur le waterpark était encore ouvert ou non : waterpark, close or open ??? ils comprenaient rien, il a fallu bien 15 minutes avant qu’on arrive à communiquer. Ils avaient l’air de me comprendre, mais parlaient qu’en vietnamiens entre eux en me regardant, du coup je comprenais rien… ils ont fini par me dire en anglais : eleven ! donc je me suis dit que j’allais tenter de trouver ce bus, de le prendre, et que je verrai bien après à l’arrivée J. Si jamais il y en a plus, je retournerai dans le centre et irai dans une piscine d’un hôtel.

De nouveau à la station de bus, je repars à la recherche du bus numéro 11. Je demande à un jeune vietnamien, qui me dit de monter dans le bus 1 qui allait partir. Je monte dedans, je demande au chauffeur s’il va bien au waterpark, il comprend pas, je lui montre « waterpark » dans le Lonely, là il me dit non, donc je redescends… Je demande à un autre jeune, qui me dit que le bus 11 va bien au waterpark, et qu’il va arriver dans 10 minutes.

Du coup j’ai patienté, il est arrivé, je suis monté, le chauffeur m’a confirmé qu’il allait bien au waterpark quand je lui ai montré dans le lonely. 40 minutes plus tard, on est arrivé au terminus, il me dit que c’est là… Il n’y a pas l’air d’y avoir un grand waterpark… j’avais regardé sur le net, ils disaient qu’il était immense, plein de piscine, plein de jeux d’eau…

Là en l’occurrence je suis devant un parc botanique… Un jeune voit que je regarde dans mon guide, et m’explique que le waterpark est 100 mètres plus loin.

Je me dis qu’au moins c’est bon, il y en a bien un !

Arrivé devant l’entrée, je me rends compte que c’est pas celui que je voulais, c’est un autre plus petit J. Tant pis, maintenant que je suis là, j’y vais ! Il est déjà 15h15, et il ferme à 18h.

Je rentre, je vois des casiers à clés. Là je voulais en utiliser un, mais le vietnamien responsable me dit que c’est pas ceux là, c’est à l’étage. Alors que je vois plein de vietnamiens utiliser ces casiers ! Je cherche un escalier pour monter dans le bâtiment… en demandant, je finis par trouver. Là il y avait enfait un « foreigners sunbath », un espace pour bronzer pour les étrangers. Et oui, les vietnamiens, ils n’aiment pas être au soleil ! alors dans le waterpark, il n’y a pas un coin au soleil à part dans l’eau. Tout est à l’abri d’arbres. Du coup ils ont prévu un coin pour les occidentaux J. Malheureusement, c’est déjà à l’ombre… je trouve des casiers, réservés aux occidentaux. Le responsable m’explique que ces casiers ferment à 16h, et qu’on peut pas utiliser les autres ensuite, que c’est pour les vietnamiens les autres qui ferment à 18h avec le parc. J’ai plus que 30 minutes pour m’amuser dans les jeux d’eau. Vu la taille du parc, ça suffira ! J’ai fait 3 toboggans. Un premier qui m’a bien fait mal à la tête, ça faisait un tourbillon en rond à la fin, avec un trou au centre où l’on tombait à force de perdre de la vitesse et de glisser vers le centre. Le deuxième, il y avait un virage sec et du coup j’ai eu le droit à recogner la tête contre les parois avec cette fois ci un jet d’eau en plein dans mon oreille, merci pour mon tympan ! J’ai appliqué la méthode chinoise pour me déboucher l’oreille : taper des mains contre l’oreille, pour faire appel d’air, et faire sortir l’eau. Ça marche ! je me moquais d’eux, mais ça marche…

J’ai fait un peu de baignade dans la piscine, et puis c’était l’heure d’aller récupérer mes affaires. Je me suis mis sur un transat, j’ai lu mon courrier international avec ma musique dans les oreilles, il faisait bon, c’était agréable ! Une heure plus tard j’ai pris le chemin du retour, j’avais rendez-vous avec Thibault à 19h à l’hôtel.

Comme il n’y avait pas de bus tout de suite, j’ai fait un tour dans le grand supermarché qu’il y avait. Il y avait que des vietnamiens (je suis loin du centre ville, je suis dans le 11ème arrondissement). Ils me regardaient tous, comme si j’étais un extraterrestre ! j’ai tourné dans les rayons, je voulais surtout acheter des sacs à congélation avec un zip, de très grandes tailles, pour y mettre mon pc dedans ! il se peut qu’on se tape de grands orages dans la montagne au Laos ou autre, donc je veux pas prendre de risque. Et puis comme ça je pourrai mettre tout ce qui est papiers, feuilles et autre, dedans des sacs étanches.

Au final, j’ai acheté des Estrellas (j’en ai trouvé !), des sacs de congélation (un paquet de 20 de taille 28x40cm), et un gel douche/shampoing. J’en ai marre d’utiliser du savon de l’hôtel à chaque fois depuis bientôt 3 semaines… Il n’est pas top, c’est un faux mennen (x-men), il y avait que ça… J’en ai profité pour regarder s’ils n’avaient pas de produit pour faire la lessive à la main, mais toujours pas ! j’ai demandé à des jeunes, ils m’ont dit qu’ils ne vendaient pas de produits pour laver à la main au vietnam. J’ai pas réussi à trouver du savon de marseille, que du dove et du faux dove pour la douche, donc j’ai lassé tomber. Je redemanderai à chaque fois à l’hôtel, qu’ils me donnent un peu de leur poudre pour que je fasse ma lessive de blanc dans l’évier…

Je suis sorti, monté dans mon bus, et ouvert mes Estrellas ! Grosse déception… elles sont beaucoup plus pâles, et ont moins de goût… tant pis, c’est déjà mieux que rien.

40 minutes plus tard, je suis descendu du bus pas très loin de l’hôtel. Il y avait beaucoup de circulation, j’ai cru qu’on allait écraser plusieurs motobikers, mais non, tout s’est bien passé.

Arrivé devant notre hôtel, j’ai croisé les 2 slovéniennes de notre bateau de Nha Trang. Elles seront vers 21h30 dans le bar à l’angle de la rue, pour boire un verre, on passera surement les voir avec Thibault. On avait passé une bonne soirée avec elles à Nha Trang.

Je suis monté dans la chambre, Thibault partait rendre sa moto et se faire un massage. Je me suis posé devant les nouvelles de TV5 et devant « le Cœur des hommes » qui passait ensuite, avec mon pc, le temps qu’il revienne. Comme c’est le dernier soir au Vietnam, je voulais aller manger dans un restaurant local, vietnamien, conseillé par le Lonely Planet pour être sûre que ce soit bon J.

Dans ce restaurant en question, les serveurs étaient totalement perdus… notait chaque plat et chaque boisson sur un nouveau papier, du coup ils étaient perdus entre les tables… une calamité ! et au moment de payer, ils avaient comptés des boissons en double, etc. ça n’a pas été simple ! vraiment, des fois, il y a certains vietnamiens, ils sont comme « perchés » !

Petit tour dans le bar à côté de l’hôtel avec le wifi, puis dodo. Demain, départ à 11h pour Phnom Penh en bus, on a nos billets.

Lors du dernier bus entre Dalat et HCMC, on a vu des champs de Latex ! C’était impressionnant, tous alignés sur des kilomètres, pas un arbre qui n’est pas dans l’axe, et avec sur chaque arbre un petit réservoir pour récupérer le Latex. C’était très ordonné, même surprenant pour des asiatiques J.

Hier, lorsque j’étais au zoo, j’ai eu le droit à des coups de sirène pendant 30 minutes, comme la sirène des pompiers du premier mercredi du mois en France. Les gens n’avaient pas l’air étonné par cette sirène. Au début, je me suis demandé qu’est ce qu’il pouvait bien se passer, on est jamais à l’abri de quoi que ce soit. Mais bon, fausse alerte, tant mieux ! Ils doivent faire leurs essais tous les derniers mercredi du mois ici.

Notre programme prévisionnel pour les prochains jours :

Vendredi 31 juillet – Arrivée à Phnom Penh

Samedi 1er juillet – visite de Phnom Penh

Dimanche 2 juillet – départ pour Siem Reap et les temples d’Angkor en milieu de matinée. 4 à 5h de bus, à priori !

Lundi 3 juillet, Mardi 4, Mercredi 5, sur place à Siem Reap à visiter les temples d’Angkor.

Jeudi 6 – départ vers le nord ou redescente sur Phnom Penh suivant les connections de bus.

Vendredi 7 – route vers la frontière ou journée dans la montagne si nous sommes déjà dans le nord.

Samedi 8 – passage au Laos.

A bientôt du Cambodge !

ps : je fais un dernier tour dans un café pour boir un bon café avant le départ pour le Cambodge. Il est 9h30, il fait déjà trop chaud aujourd'hui !